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Notre pilule de bonheur_*.

Notre pilule de bonheur_*.
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2 janvier 2009

I've seen it all.

L'année 2oo9 démarre... Pas de différence. Je monte, je descends, je joue à l'ascenseur. Et putain, j'ai peur des ascenseurs. On n'sait jamais quand il va s'arrêter, on se sent enfermé dans une boite en fer, contre des gens qu'on ne connait pas et qui nous observe sous les néons. Le manque d'air. Je monte, je descends. Comme si mon doigt restait appuyé sur le bouton, toujours.
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3 décembre 2008

Pwet.

Replonger dans tous ces articles qui sentent la poussière, alors que ça ne fait que deux/trois mois qu'ils ont été écrits, me fait du mal.
J'ai franchi le pas.
Je ne suis plus avec celui qui faisait battre mon coeur, il y a quelques mois. Je ne suis plus avec celui qui me faisait frissonner en me caressant la nuque. Je ne suis plus. Je crois que ça suffit. On a l'impression de gérer les choses, mais en réalité, tout part vite et loin, le temps passe et un fossé se creuse entre ce que je voulais vraiment, ce que je pensais vouloir, ce qu'on voulait devenir, ce qu'on est devenu finalement.
J'ai voulu combler le vide insupportable, et finalement je n'ai fait que l'aggraver.

Cette classe qui m'angoissait au début de l'année n'est en réalité qu'une infime partie de ma vie. J'occulte tous ces moments passés dans une salle de classe trop étroite et aux fenêtres trop sales pour voir ne serait-ce qu'un bout de paysage. Je tire le meilleur des cours que j'ai choisi. Le reste...
J'ai rencontré quelques personnes qui sortent du lot, qui tiennent parfois la main quand ça va pas, qui comprennent beaucoup de choses mais qui ont l'intelligence de ne pas en parler. Qui apportent un peu de fraîcheur dans ces relations qui s'étiolent depuis trop longtemps.

Les craintes que j'avais ce sont confirmées. Je ne vais pas m'attarder sur ce sujet, si ça s'est passé comme ça, c'est qu'il le fallait.

La vie en général ressemble de plus en plus à des montagnes russes. Je n'ai aucune idée de ce que sera mon avenir... Ca fait rire les gens de conclure qu'avec un Bac L en poche, on va tout droit sous les ponts. Moi je ne comprends pas. Le Monde, le fric, la politique, la Science, la technologie, la faim, l'Effet de Serre. J'y comprends pas grand chose, j'ai juste un peu peur.

20 septembre 2008

La fin.

Prendre conscience que le temps passe, que ma vie n'est pas ici...
J'aimerais regoûter au vent qui fouette le visage et à l'unique colline verdoyante qui recouvrait cette île dont je suis tombée amoureuse il y a quatre mois. Je veux ressentir cette vibration unique qui transperce le corps d'une extrémité à l'autre et qui fait planer sur le rythme incomparable de musiciens de talent. Je veux continuer à sentir battre des papillons dans mon ventre quand il me tient la main et me caresse la nuque. Je veux toujours pleurer devant des photographies de grands artistes, mais aussi devant celles que Léa prenait en amatrice l'an dernier, pour immortaliser des moments que le temps allait abîmer... Je veux encore pouvoir être étonnée par le pouvoir des mots en parcourant de nouveaux livres. Par le pouvoir de l'audiovisuel, en tombant amoureuse d'un film ou d'un acteur. Je veux rire de ces gens qui m'entourent, toujours. Rire d'eux, pour éviter de pleurer. Rire... pour oublier qu'on est seul.
Je veux vivre...

On se retrouve dehors, à la terrasse d'un café, dans une salle de concerts ou dans un parc. Mais ailleurs...
Vivre.

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12 septembre 2008

La musique orgasmique

The John Butler Trio - Zebra


' ' Je pourrais être une grande gueule, je pourrais être silencieuse,
Je pourrais être jeune, je pourrais être vieille
Je pourrais être une femme mondaine, ou je pourrais être violente
Je pourrais être une chaudasse ou je pourrais être coincée
Je pourrais être tel le calme avant la tempête, mec,
Attendant que l'enfer se lache
Je pourrais être innocente ou je pourrais être coupable
Je pourrais être riche comme un bohémiene errante
Je pourrais être pauvre comme un portefeuille bien rempli mais perdue
Je pourrais être la première, ou je pourrais passer la dernière,
Sombre la journée, mec, lumineuse la nuit
Je pourrais être le soleil, mec, je pourrais être la Lune
Je suis faite d'étoiles, mec
Je brille si fort
   Je pourrais être endormie, mec, ou je pourrais être éveillée
Je pourrais être en vie et faire la morte.
Je pourrais être ignorante ou je pourrais être cultivée
Je pourrais diriger ma vie, mec, ou je pourrais être dirigée
Je pourrais être n'importe quoi qui m'interesse, mec
Tout ce dont j'ai à faire c'est me donner une moitié de chance,
Je pourrais ajouter l'amour à ma vie
Et la partager avec le monde si j'avais un minimum d'équilibre...

Alors je chante... ' '

10 septembre 2008

L'alcool, c'est bien. La drogue, c'est cool. Le sexe, c'est bon. L'amour, c'est mieux.

Une matinée à glander allongés dans l'herbe humide d'un parc que je connais par coeur. Des voix nouvelles qui résonnent. Je ne m'habitue pas encore tout à fait à ces changements de tonalité, mais après tout... Un creux. Des gateaux choco', toujours l'odeur des fleurs du pays qui s'élèvent au dessus de ces corps avachis. Si je fermais les yeux, j'aurais l'impression d'être encore en juin, sous l'arbre à épines. Je ne vis pas dans les souvenirs, j'avance. Enfin j'essaie. Je vais bien, et puis il fait beau. La journée s'annonce bien. Un test de maths, rien de grave. L'effort récompensé par un kebab partagé avec des gens que j'aime. Que je keef plus que la sauce blanche. Plus que les oignons et mon porte-feuille qui a connu la guerre. Escapade aux arènes. Quand j'y pense, je suis restée 4 heures posée sur l'herbe. J'aime ne rien faire. Des gens sont arrivés, des packs aussi. J'ai commencé ma nouvelle collection, une que je ne finirais jamais. Tant pis, l'objectif est de se faire plaiz', alors je collectionne les bouchons de bières et les capsules. Les gens savent jongler, d'autres savent jouer de la gratte et chanter. Le tout dans une ambiance festive... presque estivale. On en oublierait qu'on est en septembre, et que ce n'est qu'une après-midi, qu'une trêve dans notre longue semaine d'assomoir. Les gens sourient... Ils sont heureux. Moi je ne les connais pas, je ne sais pas pourquoi ils sont ici, qui ils connaissent ni ce qu'ils font dans la vie. S'ils aiment l'architecture gothique ou s'ils préfèrent manger des céréales au chocolat dans leur bol de lait le matin. Tout ce que je sais, c'est qu'ils sont là, à côté de moi. Que je partage avec eux quelques heures de mon existence et que pendant un instant leur voix s'élève en même temps que la mienne.

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8 septembre 2008

Les gens... Les gens (!!!)

Ballon_et_baudruche
Mon frère. J'crois même qu'c'est l'meilleur.


L
es gens ! Putain si vous saviez. Les gens ! J'ai le sourire jusqu'aux oreilles. Ma thérapie par la musique porte ses fruits, j'ai plus envie de vomir sur les talons des canons de ma classe. Entendre les conneries d'une trentaine d'élèves en manque de liberté m'indiffère, et je me suis trouvée quelques personnes intéressantes avec qui partager. Je me retrouve en cours de sport avec ces filles que je keef tant. C'est parti, premier trimestre : RUGBY (et j'tiens à préciser que c'est moiiiiiiiiiiiiiiiiii qui l'ait choisiiiiiiiiii bouhahahahaaaa. Pensée à toi poulette de cousiiiiiine :p J'suis sure que j'suis digne de Byron). En plus le prof de sport est moui bonito. Ca c'était la parenthèse poupey de luxe. On va faire d'l'accro. Owi d'la krooooo. Putain, ça fait du bien... J'souris sans raison tellement que c'est bon. L'année va se passer tranquillement, avec des balles en mousse, de l'espagnolo moui facilo et des moments avec les gens qu'j'keef sa mère la pute. Oui en plus je suis vulgaire, mais raaah RAF quoi. J'ai aimé ce moment synchro en histoire, quand finalement nos super Qûltures se sont rejointes et qu'on a répondu par un "Merta" bien placé. J'ai aussi aimé rencontrer la star du cirque russe, Grishka. Parler de kebab au chocolat et de d'autres trucs inutiles mais qui font tellement de bien. En prévision pour mercredi midi : Voir Ariane. Ce serait parfait. Oui... je crois que je vais mieux les gens. J'vous jure. En plus ça sent bon le soleil...

Merci de me supporter, moi et mes sautes d'humeur. Mon anus tu me manques, c'est affreux. Me tarde de te voir, s'tu savais toutes les choses que j'aimerais te raconter. Je t'aime tu sais...

4 septembre 2008

Les fleurs du pays ont une odeur âcre maintenant...

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Je développe cette barrière entre la survie et ma vie, la vraie. Entre le lycée et dehors. J'ai besoin de cette barrière, de ce détachement. Ainsi tout est clair, quand je passe le portail, je suis en apnée. En apnée des sentiments. Je n'ai pas encore retrouvé l'air qui m'est vital. Et j'ai peur qu'il n'existe plus, ou qu'il ait été modifié. Qu'il ne contienne plus les ingrédients nécessaires pour me faire kiffer la vie à fond. Tout ça va trop vite, j'ai été projeté là mais au final, j'ai l'impression de ne même pas savoir pourquoi. Tous avec une cigarette devant la gueule, à se cacher derrière la fumée qui s'élève sous les gouttes de pluie. La cigarette, c'est pour se donner une contenance, on est tous paumés. Des putains de paumés qui s'agglutinent sur un trottoir humide pour chercher un bout de liberté, alors qu'il n'y en a pas. Elle ressemble à ça la liberté ? A être debout sur un trottoir défoncé, le dos plié en deux par un sac trop lourd, la main droite qui tient une cigarette humide qui s'éteint toutes les quatre secondes et la main gauche qui s'agite frénétiquement pour essayer de se creuser une place assez grande et ainsi pouvoir respirer ? Mais j'en veux pas de votre putain de liberté à la con, j'en veux pas. Mon esprit se casse à grandes enjambées et je me perds loin. Loin de vous.

"Ils ont besoin de ça pour oublier..." - "Oublier quoi ?" - "Oublier qu'ils vivent enfermés, qu'on leur bourre le crâne et que leur seule liberté est un bout de trottoir où ils peuvent laisser leurs dernières pensées partir en fumée... Cest pas une solution, c'est un échappatoire"

2 septembre 2008

Vous parler d'aujourd'hui_

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F
allait pas s'attendre au grand luxe. Seconde 3 à Bertran de Born. On les sent d'ici les mottes de foin et les pustules sur le nez. Parqués comme des bestiaux dans l'abattoir, on nous a assomés de noms bovins pour finalement nous répartir dans des classes. Seconde 3. Oui donc voilà, la Seconde 3 c'est le dépôt... La remise si vous préférez. On a casé dedans tout ce qu'on pouvait pas mettre ailleurs. Fins d'série, fins d'série. Rien d'bien grave, juste quelques matières en voie de disparition. Si vous pouvez changer de classe ? Ah nan, ça va pas être possible. Faire venir votre ami ? Oh bah ça, c'est pas dans nos moyens, hein ! Et puis faut pas trop nous en demander, on est surchargé en ce moment. C'est la rentrée ! Oui. C'est la rentrée... Donc je me retrouve projetée dans cette nouvelle classe, pleine de nouvelles têtes et de nouvelles voix. Les beuglements de mes camarades de classe m'ont rappelée à quel point j'aimais être en vacances. Après le discours solennel de 5 professeurs imbus de leur personne, qui nous ont bien fait comprendre que la seconde, c'est pas du gâteau ; "La seconde, c'est compliqué. Faut pas rigoler, c'est pas du gâteau", le professeur principal a fait le nécessaire pour occuper les quelques heures qu'on devait encore passer ensemble. A ce moment-là, je me suis réellement demandée si tout cela était vrai ? Si j'allais vraiment devoir passer un an avec un garçon qui a des pustules blanches sur son nez, et une fille qui semble s'être échappée de l'asile. Avec une horde de péripatéticiennes armées de talons aiguilles 30cm et de rouges à lèvres monoprix. Avec un gars qui arbore un T-Shirt Slipknot délavé et qui aime lancer des remarques ridicules qui font à chaque fois des plats monumentaux, tels des phoques se jetant d'un iceberg sur la banquise. Je me suis demandée si tout ça n'était pas plutôt une bonne blague de mes amis, qui commencaient à me manquer. En fait non, c'était réel. Et puis on est reparti, après une visite très interessante de l'établissement que je connais depuis maintenant 4 ans. Ce midi, j'ai pu regoûter au plaisir des sens en mangeant la sainte nourriture du coll.. heu nan du lycée. J'ai aussi testé la liberté en sortant chaque fois que c'était possible. Je me suis rendue compte qu'être dehors était bien, sauf quand on a une espèce de clone de Bertrand qui nous poursuit... et qu'on s'aperçoit que ceux de l'an dernier ne sont plus avec nous. Ne sont plus avec moi. Alors je me sens seule, oui. Même si je me retrouve bien heureusement avec Pablo. BIG UP à vous classe de GUEUDINS&BIATCHS. L'histoire du lard m'attend...



C'est dur quand même... J'essaie de construire du nouveau, mais les bases sont instables. Tout ça me fait peur, surtout quand j'en entends me dire que je dois garder contact avec les anciens mais me projeter vers l'avant. Je veux pas, j'ai peur. Je ne sais pas si ce que je fais est bon, si j'arrive à me construire de nouvelles relations. Ou si justement, je me mets le doigt dans l'oeil, et j'y rentre même ma main.

1 septembre 2008

Bref résumé d'un texte retrouvé sur les dossiers de Word.


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J'ai cru tomber amoureuse des dizaines de fois, sans grand succès. Ce que je n'avais pas compris, c'est que tomber amoureuse ne fait pas mal. C'est une douce et longue chute, et l'atterissage se fait dans un lit de plumes. Et un jour, j'ai dérapé. Je me suis sentie glisser du fil sur lequel je marchais en équilibre dans le vide. Je suis tombée dans un cocon ni trop chaud, ni trop froid. Je l'aime, lui et c'est si rassurant.
J'ai des problèmes de communication, j'en suis consciente. Les gens me font peur. J'ai envie de les vomir, tout le temps. Le cercle d'amis qui m'entourent est très fermé, très restreint. Je les connais par coeur, du moins j'essaie. Leur vie m'interresse, ce qui leur arrive aussi. En les écoutant parler, j'ai l'impression de me remplir de sens. En apprenant leurs journées, j'ai le sentiment que j'existe aussi. Alors bien-sûr, ils ne sont pas nombreux. Et on peut me qualifier de fermée, mais tant pis. J'essaie de m'ouvrir, mais j'ai toujours envie de vomir.
Je m'interroge, comme tout le monde, sur ce que je fais là. J'ai peur, souvent. Du futur qui arrive plus vite que je ne l'aurais imaginé, de ce que je vais faire dans trois ans. De ce que je vais devenir. Comme je n'ai aucune volonté, j'ai peur d'échouer ou de me lasser. J'occulte tout ce qui signifie qu'on grandit, qu'on se rapproche de plus en plus de notre situation d'adulte. J'essaie d'oublier qu'un jour, je serais bourrée. Bourrée de responsabilités.
Pour le moment, je vis tant bien que mal en essayant de m'accrocher à ce qui me semble le plus stable pour avancer. J'ai été déçue, des milliers de fois. J'ai déçu des gens aussi, et je continue de le faire. Je ne peux pas revenir en arrière, personne ne le peut mais j'aimerais tellement. Retrouver l'insouciance et la candeur de l'époque où nos lèvres étaient recouvertes du sucre des sucettes qu'on léchait avec avidité à la sortie de l'école.
La mélodie de Chet Baker m'envoûte. Excuse-moi, je ne suis pas l'amie parfaite. Ni effort, ni réconfort. J'ai cette putain d'impression qu'on me met face à une immense paroi, à un mur. Tu sais, je n'ai jamais été douée pour l'escalade...

L.

30 août 2008

Découvrez Adele!


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